Une nouvelle aventure débute...
Après quelques temps ou l'activité de notre chantier à était réduite, nous avons décidé de refaire un Flying Fifteen mixte (coque résine et pont cockpit bois).
Avant la construction du Guépard nous avions déjà refait un FF15 mais tout plastique.
Tout d'abord la petite histoire de ce bateau vraiment très élégant...
FLYING FIFTEEN
Il a aussi réalisé au cours d´une carrière professionnelle longue et prolifique les plans d´un grand nombre de quillards de compétition parmi lesquels le Flying Fifteen né en 1947 qui a connu le plus de succès international.
Environ 3.700 Flying Fifteen ont été construits à ce jour. Navigant sur tous les continents. Le Championnat du Monde de la série se déroule tous les deux ans depuis 1979, alternativement dans les deux hémisphères.
Les chantiers Anglais qui se sont le plus illustrés successivement puis simultanément dans la construction des Flying Fifteen sont : Chippendale, Copland - Mc Intosh, Wycche & Coppock, Windebank, Shepherd, Trenoweth. Les voiliers les plus récents sortent essentiellement de chez Ovington et Amos.
Les premiers bateaux ont été importés en France en 1997 avec un succès immédiat à Dinard où s´est déroulé le premier Championnat National en 1998. D´autres flottes se sont par la suite rapidement développées à Cazaux, Pareloup et dans le golfe du Morbihan.
Une centaine de bateaux naviguent actuellement en France, une soixantaine sont regroupés au sein de l´AFPFFI (Association Française des Propriétaires de Flying Fifteen International).
Structure du bateau
Il existe 3 types de constructions, tout bois, tout plastique, ou composites (pont bois - coque plastique). L´évolution des matériaux et le progrès des techniques de construction ont depuis 1947 permis la succession de trois générations de bateaux classés habituellement séparément : classic (jusqu´au n°2.700), silver (de 2.701 à 3.200), et gold (les plus récents). Les plus anciens bateaux avaient leur cockpit cloisonné par une barre d´écoute. Actuellement, la nouvelle rigidité structurelle permet l´installation d´une console centrale (le barreur a la plupart des réglages regroupés à portée de main, il peut facilement s´avancer pour optimiser la répartition des poids). La quille à bulbe, implantée comme un aileron, concourt à la réussite esthétique des lignes du bateau.
Le mât en alu rétreint, de longueur modérée par rapport à la longueur du bateau, porte un étage de barres de flèches et n'est pas pourvu de trapèze. Le foc, à léger recouvrement, est fixé sur enrouleur. Il y a deux façon de lancer le spi, à partir d´une baille, la drisse et le bout de rappel (retrieving-line) sont commandés par le barreur, ou d´un sac intégrés au cockpit (l´absence de baille favorisant l´étanchéité) ce qui supprime le bout de rappel et libére le barreur lors de la négociation de la bouée sous le vent).
Navigation
Dans le petit temps, Le Flying Fifteen est un quillard, il a donc une certaine inertie dont il faut tenir compte pour lancer le bateau au départ, pour abattre dans les molles. Il faut aussi tenir compte du voile de quille très étroit sur lequel on ne peut bien s´appuyer pour remonter au vent que si la vitesse est déjà concrète. Les poids sont avancés pour décoller la voûte arrière et diminuer la surface mouillée. Le bateau se conduit tout en finesse et en précision quand on a bien positionné le pied de mât et déterminé la quête.
Dans la brise, la position de rappel, le réglage du halebas et de l´étambrai sont déterminés par la force du vent. Le bateau commence de manière surprenante à planer dès force 4 au portant même sans spi et la quille assure au planning une remarquable stabilité de route.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire